L’Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Sénégal (AEEMS) tire la sonnette d’alarme face à ce qu’elle qualifie de dérives préoccupantes dans l’organisation des FOSCO (Festivals Organisation Scolaire et Culturelle). Elle appelle à une réforme urgente de ces événements pour qu’ils soient en adéquation avec les valeurs socio-culturelles du pays.
Des vidéos largement partagées sur les réseaux sociaux montrent des scènes jugées choquantes par l’association : des élèves, notamment des jeunes filles, arborant des tenues jugées indécentes et s’adonnant à des danses qualifiées d’exhibitionnistes. Pour l’AEEMS, ces pratiques sont en totale contradiction avec l’objectif éducatif initial des FOSCO.
« Ce qui devait être un moment de célébration de l’excellence, de découverte de talents et de renforcement de la camaraderie scolaire devient un espace d’expression de la vulgarité sous couvert de liberté », déplore l’association.
L’AEEMS rappelle que l’école reste un pilier fondamental dans la construction des citoyens de demain. Elle doit, selon elle, demeurer un lieu de transmission du savoir, mais aussi des valeurs morales, culturelles et religieuses.
Dans cette perspective, l’association appelle les autorités à agir. Elle invite notamment le Ministère de l’Éducation nationale à renforcer l’enseignement de l’éducation civique et à mieux intégrer les dimensions religieuses dans les programmes scolaires.
Trois recommandations clés sont formulées : Une implication plus active des parents dans l’éducation et la surveillance des enfants ; Une régulation plus stricte des contenus immoraux circulant sur les plateformes numériques ; Une révision des programmes socioculturels scolaires, sous la supervision étroite des enseignants et administrateurs.
Enfin, l’AEEMS réaffirme son engagement auprès de la jeunesse, en se positionnant comme un acteur de l’encadrement moral et spirituel, à travers des activités religieuses, culturelles et sportives dans les établissements scolaires et universitaires.
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