FOCUS SUR LA DIMENSION ÉCONOMIQUE DU GRAND MAGAL

L’économie est un paramètre essentiel du Grand Magal de Touba. Des vendeurs viennent de tous les coins du Sénégal pour écouler leurs marchandises en cette période qui draine des centaines de milliers d’individus.

Sur la rue 28, à quelques mètres de la Grande Mosquée, plusieurs articles sont exposés par des vendeurs. Certains d’entre eux ont rejoint la cité religieuse depuis plus d’une dizaine de jours. C’est le cas de Cheikh Sarr. Ce marchand ambulant vend des ‘’ceintures Baye Fall ’’ et des effigies de marabout. Originaire du Saloum, Cheikh compte profiter du Magal pour écouler sa marchandise. Et même s’il est présent dans la cité religieuse depuis seulement 5 jours, il a bon espoir de vendre une bonne partie de ses produits avant le retour des pèlerins. « Je viens pour la vente de ces ceintures. Ce sont des choses qu’aiment bien les talibés mourides. J’ai amené plus 500 articles et j’espère bien les vendre tous d’ici le jour du Magal », nous a-t-il fait savoir. Le prix d’une ceinture varie entre 1500 FCFA et 2500 F CFA.

Difficile même de se frayer un chemin avec les eaux de pluies qui occupent une bonne partie de la chaussée. Outre les marchands ambulants, les grossistes doivent rivaliser avec les différents vendeurs qui ont fini d’ériger des tables devant les boutiques pour écouler leurs produits.

Faisant partie du décor, les gargotes n’ont pas aussi manqué à l’appel. Certains pèlerins préfèrent prendre le repas dans ces lieux. « C’est une activité très rentable. Je vends des beignets pour le petit déjeuner. Pour le déjeuner et le dîner, je prépare d’autres repas, et je m’en sors très bien. Dieu merci. Le Magal est une bonne occasion pour nous de faire des bénéfices », s’est félicité Adja Maram Kébé.

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