« L’état et des tendances de l’adaptation en Afrique : Sécurité alimentaire et infrastructures résilientes » c’est le thème de la conférence animé par le Professeur Patrick Verkooijen, par ailleurs PDG Centre mondial pour l’adaptation (GCA).

Face aux enseignants chercheurs et étudiants environnementalistes de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), ce vendredi, le professeur a annoncé que le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique renforçait les écosystèmes qui nécessitent l’entrepreneuriat chez les jeunes en matière d’adaptation aux changements climatiques et la participation des jeunes aux politiques d’adaptation ; intensifierait les innovations d’adaptation aux changements climatiques en renforçant les services de développement des entreprises dirigées par des jeunes et des jeunes ayant des projets d’entreprise dans les domaines de l’emploi et de l’adaptation.

Pour lui, il urge que les jeunes africains s’engagent dans les projets d’adaptation aux  changements climatiques. Car, dit-il « Le continent africain est menacé de manière disproportionnée par les vagues de chaleur, les inondations et la sécheresse, et les zones côtières de faible altitude, où se trouvent environ la moitié des établissements africains de 1 à 5 millions d’habitants, présentent des risques climatiques spécifiques en raison de l’élévation du niveau de la mer et de l’augmentation de la fréquence des inondations ». Pour y faire face, poursuit le PDG  du Centre mondial pour l’adaptation (GCA), les jeunes doivent s’impliquer davantage et surtout à participer à l’aventure en capturant des fonds climats pour la réalisation de projets.

En effet, d’après Patrick Verkooijen le GCA garantira l’accès des pays africains aux meilleures pratiques et aux instruments de financement des risques de catastrophes dans le cadre de leurs stratégies globales d’adaptation au changement climatique.

Paule Kadja TRAORE