Dans un communiqué, le groupe Challenge New Media (CNM) informe l’opinion publique nationale et internationale qu’il a reçu une notification émanant de la Direction de la Surveillance du territoire, l’enjoignant de « cesser sans délai toute parution, toute diffusion », sous peine d’encourir les sanctions prévues aux articles 194, 195 et 200 du Code de la presse.
« Nous nous interrogeons : le ministère considère-t-il qu’un média en ligne n’a pas le droit de diffuser ses contenus sur une chaîne YouTube, qui est aujourd’hui l’un des principaux vecteurs de la publication audiovisuelle sur Internet ? Ou certains journalistes de CNM dérangent-ils par la rigueur de leur travail ? Cette mesure arbitraire, injustifiée et manifestement disproportionnée, s’apparente à un abus de pouvoir qui menace gravement la liberté d’expression et la survie économique d’un média légalement constitué », lit-on.
Face à cette situation, le CNM, qui fait pourtant parti des 256 organes de presse en ligne officiellement reconnus et déclarés conformes au Code de la presse, invite le ministre des Télécommunications et de l’Économie numérique Alioune Sall à revenir sur cette décision qui pourrait menacer l’emploi de dizaines de jeunes professionnels.
Dans la foulée, le groupe de presse interpelle le président de la République et son Premier ministre Ousmane Sonko afin que lumière soit faite sur cette affaire. Ils lancent un appel à toutes les organisations de défense de la liberté de la presse à se mobiliser pour faire face à une « atteinte flagrante à la liberté de la presse et au pluralisme médiatique ».
Fermeture des médias non reconnus : Suspendu, le CNM dénonce une atteinte à la liberté de la presse

Leave a Reply