ENVIRONNEMENT ET SPORT: Le Cio appelle les pays à installer des capteurs de qualité de l’air dans les stades

Le gouvernement du Sénégal, dans le cadre de la 18ème session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement qui s’est tenue à Dakar du 12 au 16 septembre 2022, a organisé en collaboration avec le Cnoss, Athlétisme Sénégal et Athlétisme Kenya une conférence de presse. Axée sur l’environnement et le sport, cette rencontre avec la presse vise à sensibiliser les pays d’Afrique à installer des capteurs de qualité de l’air dans les stades et les aires de jeux.

Dans le cadre de la préparation des Jeux olympiques de la jeunesse de 2026 à Dakar, le Comité national olympique et sportif sénégalaise (Cnoss) s’active déjà pour une bonne qualité de l’air dans les stades et les aires de jeux. C’est ainsi qu’un capteur de qualité de l’air est installé au niveau du stade du président Abdoulaye Wade de Diamniadio et dans le terrain annexe.

Ce projet permet au Sénégal de se positionner dans les années à venir comme un acteur clé du développement du sport en Afrique. Cette initiative mise en place par le Comité international olympique (Cio) et le Cnoss en collaboration avec Athlétisme Sénégal, Athlétisme Kenya, la Confédération africaine d’athlétisme et la Direction de l’environnement et des établissements classés (Deec) du ministère de l’Environnement, est une occasion de mettre l’accent sur l’impact du sport sur l’environnement, et l’impact de l’environnement sur le sport, les équipes, organisations, fédérations et réseaux sportifs prennent des mesures pour répondre à l’impact du sport sur la qualité de l’air et le changement climatique afin d’atténuer celui-ci.

Selon Cheikh Fofana, Directeur adjoint de l’Environnement, le but de la conférence de presse, c’est d’encourager les organisations sportives à prendre des mesures collectives pour limiter le réchauffement de la planète à une hausse de 1,5°C degré, soit les niveaux convenus à Paris lors de la Conférence sur le changement climatique de 2015, et cherche à travailler avec les organisations sportives pour réduire leurs émissions de carbone conformément à l’Accord de Paris sur le climat.

Pour le Général de corps d’armée, Jackson Tuwei, président Athlétisme Kenya : «nous voulons déployer le modèle de Kenya où les stades ont des capteurs pour la qualité de l’air au Sénégal». «Le fait d’avoir toutes ces technologies modernes dans un stade peut apporter beaucoup de bénéfices pour un pays qui en disposent. Abondant dans le même sens, William Tanui, médaillé d’or olympique du 800 m en 1992, et ambassadeur de la qualité de l’air et du changement climatique, a d’abord encouragé les gouvernements à prendre très au sérieux le phénomène de la qualité de l’air. Parce que dit-il, «sans une bonne qualité de l’air, l’athlète ne peut pas faire des performances».

«Si rien est fait avec la pollution de la nature qui se poursuit, il n’y aura plus d’activités  sportives. Raison pour laquelle, j’appelle les jeunes à se mobiliser pour un environnement sain pour le sport», a-t-il déclaré. Il convient également de noter que l’Athletics Kenya (Ak) est devenu la première des 214 fédérations membres du World Athletics dans le monde à rejoindre World Athletics en tant que signataire du Cadre d’action sur le sport pour le climat, lui conférant ainsi un rôle de leader mondial parmi les fédérations membres du World Athletics.

Dans ce cadre, l’Union africaine s’est engagée à mettre en place un programme de la qualité de l’air pour accompagner les pays.

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