DISPOSITIF DE RIPOSTE AU CORONAVIRUS, RAPATRIEMENT DES SENEGALAIS DE WUHAN Les précisions du Dircab du ministre de la Santé, Dr Aloyse Waly Diouf

L’Etat du Sénégal est sur ses gardes face à la menace mondiale que représente le coronavirus depuis qu’il s’est déclaré en décembre dernier en Chine. C’est ce que force à croire le Directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Aloyse Waly Diouf,présidant le panel sur le plan de carrière des Techniciens supérieurs de santé, organiséce vendredi à Dakar par l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (Asas) And Gueusseum.

«Nous devons travailler à protéger les Sénégalais contre le coronavirus qui je le rappelle et c’est important de le dire. Aujourd’hui, avoir un dispositif sanitaire contre le coronavirus ne veut pas dire qu’on va empêcher le coronavirus d’entrer dans au Sénégal. Cela veut simplement dire que si le coronavirus venait à entrer dans le pays notre dispositif permettrait de la prendre en charge dans des délais très brefs. Il ne faut pas que l’on pense que la présence du coronavirus comme on l’avait fait avec Ebola au Sénégal, c’est un échec pour le dispositif sanitaire. Non. Nous avons un dispositif pour minimiser la possibilité de l’entrer de ce virus au Sénégal mais ce dispositif nous permettra d’avoir une riposte précoce et efficace contre cette épidémie.

Quid du rapatriement des Sénégalais de Wuhan ?

«Et sur les Sénégalais qui vivent en Chine surtout en Wuhan, le président de la République a déjà donné une assurance en invitant les autorités compétences à prendre toutes les mesures nécessaires allant dans le sens de les rapatrier dans notre pays comme le font certains pays. Et le ministère des Affaires étrangères est en train d’y travailler en concertation avec la Chine et nous espérons que cela sera le plus rapidement possible. Mais cela ne nous a pas empêché de mettre en place un dispositif de prévention et de riposte, articulés autour de la mise en place du renforcement de nos capacités de détection au niveau des portes d’entrée notamment à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), au niveau du port. Mais aussi l’identification des structures hospitalières qui doivent dans le cas où le Sénégal serait touché accueillir les patients. Parce que le malade du coronavirus doit faire l’objet d’une prise en charge particulière. L’autre point a trait au renforcement des capacités de nos agents de santé, parce que notre système de santé est résilient, car, ce n’est pas seulement la prise en charge du malade, mais c’est aussi la capacité de pouvoir identifier le cas et le référer à la structure de prise en charge. Le Sénégal n’en est pas à sa première menace et n’en sera pas le dernier aussi. Mais nous avons des ressources humaines suffisamment formés et capables de pouvoir détecter et anticiper sur la prise en charge. Aujourd’hui, avoir un dispositif ne signifie pas être dans une situation où on ne pense pas prendre en charge un cas. Mais le dispositif qui a été mis en place permet à notre pays de réagir précocement et de manière efficace si jamais un cas devait se présenter dans notre pays».

Propos recueillis par Raymond Apéraw DIATTA

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