A suite à la sortie d’Abdourahmane Diouf de la coalition DiomayePrésident et membre du gouvernement, le président du Collectif des associations de la société civile, le colonel Sankoung Faty semble demander à l’opinion publique d’accepter les propos du ministre de l’Environnement.
Sur sa page Facebook, Sankoung Faty a affiché ce post : »Abdoul’Rahmane comme Seydina Oumar (KL). Sommes-nous tentés de titrer cette réflexion. En effet, lorsque Abubakr ( RTA) a été désigné calife, Oumar ibn Al Khattab (RTA) fut la première personne à lui prêter serment d’allégeance. Toutefois, il n’a pas manqué de l’avertir qu’en cas de déviance du chemin tracé par le Prophète ( SAWS), son sable lui tranchera la tête. Un Hadith enseigne que, dire la vérité à un être cher, c’est le soutenir.
Ces deux rappels peuvent se rattacher à la dernière déclaration du ministre de l’Environnement , M. Abdourahmane Diouf dans un entretien radiodiffusé. Soutenus par un vœu d’unité nationale, ses propos rappellent les traditions républicaines de notre pays dont l’exemplarité démocratique n’est plus à démontrer dans une Afrique secouée par une instabilité sociale et politique endémique : Un président de la République rassembleur de toutes les composantes de la nation, parce que garant de son unité, un gouvernement tourné essentiellement vers les performances économiques assurant le mieux vivre des populations et surtout, une justice indépendante et crédible.
On le sait, et pour paraphraser Clémenceau, nous disons que la crédibilité de la justice repose sur la perception de l’indépendance des juges face au pouvoir et leur capacité à rendre des jugements justes. Celui dont le prénom « Abdourahmane » signifie « Adorateur du Miséricordieux » appelle à cette justesse de la justice, mais aussi au pardon ,car , comme le dit David de Morlot, « Quand la justice est au service de certains hommes seulement, alors, elle éclabousse tous les hommes. »
La pertinence de ses propos est éclatante à l’observation des événements généralement qualifiés de politico-judiciaires qui sont quotidiennement commentés dans la presse , les réseaux sociaux et les ‘Grand’places’ bien de chez nous. Le président de la République a été interpellé, mais avec lui, tous les Sénégalais, pour un climat social apaisé et faire mieux face aux énormes défis vers le développement qui sont toujours présents. »
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