CORONAVIRUS :Un coup dur pour le monde diplomatique, selon Pr Daouda NDIAYE

L’apparition du coronavirus, hautement contagieux et mortel, sur son territoire isole de plus en plus la Chine du reste du monde.

Les risques «réels» de propagation du Coronavirus»sont en train d’éclabousser les relations internationales stables, a relevé dimanche le chef du département de Parasitologie de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad)de Dakar, Pr Daouda NDIAYE, invité de l’émission «Jury du Dimanche» sur iRadio.

«Il y a des risques réels de cette infection. La menace est réelle à tous les niveaux. C’est la raison pour laquelle un pays comme l’Australie à fermer ses frontières aux étrangers particulièrement aux Chinois. Le Vietnam a annulé tous ses vols en provenance ou en direction de la Chine. Et pas mal de pays sont en train de se préparer», a alerté le chef du département de Parasitologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Avant de poursuivre : «Cela veut dire qu’aujourd’hui, même le monde diplomatique est en train de recevoir un coup par rapport à ce Coronavirus. En réalité, nous sommes tous concernés et inquiets.»

Apparu en Chine en début décembre dernier, le coronavirus n’en finit pas de se propager dans le monde particulièrement en Asie. Face à la menace grandissante, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a décrété vendredi l’urgence internationale que constitue désormais la maladie. Alors que le bilan s’alourdit en Chine avec 213 morts et 10.000 personnes contaminées, et 80 cas confirmés dans 18 pays, l’Oms invite toutefois à ne pas limiter les voyages.

Pour rassurer, Pr Daouda NDIAYE assure que le Sénégal a un personnel de santé aguerri en matière de prise en charge de cas comme de cette maladie mortelle. D’ailleurs, le Conseiller spécial à l’Oms n’est pas d’avis que le Sénégal ferme ses frontières comme le font les autres pays. Puisque, selon lui, le faire, ce serait aller très loin. «Le Sénégal est en train de mettre en place des stratégies de lutte contre le virus. Et cela, depuis le cas d’Ebola. C’est d’abord le renforcement des systèmes de surveillance épidémiologique, le renforcement des services d’urgence au niveau des structures sanitaires, mais également la préparation du corps médical. Nous avons tous (les responsables sanitaires) été interpellés par les notes techniques du ministère de la Santé. Le Sénégal, quoique l’on puisse dire, dispose d’experts. Un personnel de santé aguerri en matière de prise en charge des cas de maladie comme celle là», a-t-il souligné. Aussi a-t-il attesté, le contrôle au niveau des frontières est aussi assuré par les services sanitaires.

Raymond Apéraw DIATTA

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