Coronavirus : mascara, fond de teint…Le COVID-19 peut-il survivre sur nos produits de beauté ? Les experts répondent

Le coronavirus a un taux de contamination très haut. Maquillage, soins…Peut-il survivre sur nos produits de beauté et nous infecter ? Des experts répondent.

A l’heure où les mesures de confinement se poursuivent, de nombreuses questions subsistent autour du coronavirus. Si l’on connaît bien ses voies de transmission, sa durée de survie sur les surfaces, elle, est encore assez floue. Qu’en est-il des produits de beauté utilisés chaque jour ? Hello Giggles a interrogé une série d’experts qui répondent. Angela Rasmussen, virologiste à l’Université de Colombia, indique : « Nous ne savons pas grand-chose de la persistance du SARS-CoV-2 (le virus qui cause le COVID-19) sur les produits de beauté ». Et de préciser : « Les virus ont besoin d’une cellule hôte pour se répliquer, donc ils ne survivent généralement pas sans cela durant des semaines, contrairement aux bactéries ». L’experte s’avance tout de même quant aux produits « à forte teneur en alcool, comme les nettoyants et les toners, [qui] rendent le virus inactif ». Et de signaler que certains cosmétiques comme « les crèmes, sont, en théorie plus sensibles à la contamination ».

Pour éviter toute contamination, il convient de ne pas toucher nos produits de maquillage avec un élément provenant de l’extérieur. Il faut continuer à soigneusement nettoyer nos pinceaux, beauty blenders. Il convient bien évidemment ne pas prêter nos produits de beauté et veiller à nettoyer nos mains au savon ou à l’aide d’un gel hydroalcoolique.

La durée de vie du coronavirus

Dans une vidéo publiée sur le compte Instagram de Brut ce lundi 23 mars, le professeur Gilles Pialoux fait le point quant à la survie du virus sur les surfaces : « Les experts ont des réponses différentes ». Il avance : « C’est sûr que ce ne sont pas quelques minutes ». Le virus peut être retrouvé « au bout de quatre heures par exemple, même certains disent douze heures ». Et de préciser : « Ce que l’on ne sait pas, c’est si ce que l’on trouve au bout de douze heures est infectieux ». Il apporte également des éclairages quant à la possibilité d’une contamination par le toucher d’un objet. Il s’appuie, pour cela, sur des études virologiques menées en Chine sur un patient hospitalisé dans une chambre, seul : « On sait qu’en vingt-quatre heures toutes les surfaces, c’est-à-dire sa table de nuit, les poignées de porte, la barre du lit, toutes ces surfaces sont contaminées ». La contamination est « très haute » […] « à la fois par des gouttelettes et à la fois par ce qu’il touche, manuportée donc ». La désinfection reste primordiale. Face à une éventuelle pénurie de gels hydroalcooliques par exemple, le monde de la beauté vient en aide aux autorités.

Femina.fr

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