Conclusions du Dialogue national : Les exigences de l’APR envers Diomaye et Sonko

Bien que certaines personnalités issues de l’APR aient été vues lors de la cérémonie officielle de lancement des travaux au CICAD, le porte-parole du parti, Abdou Mbow, insiste : « L’APR n’a envoyé personne. Ceux qui ont participé l’ont fait à titre personnel et sont en porte-à-faux avec la position officielle du parti. »

M. Mbow réfute également les propos d’Ayib Daffé, président du groupe parlementaire de la majorité, selon lesquels tous les partis politiques, y compris l’APR, auraient reçu les termes de référence du Dialogue :

« C’est totalement faux. Nous n’avons jamais été saisis officiellement. Ce n’est que le 22 mars, soit quatre jours avant le début du Dialogue, que le ministre de l’Intérieur nous a adressé une simple invitation. Il est donc inexact de dire que notre parti a reçu les termes de référence. »

Le porte-parole de l’APR estime que la tenue du Dialogue politique sans une préparation sérieuse et sans consultation réelle des partis d’opposition constitue un simulacre. Pour lui, si le gouvernement veut réellement réformer le système politique, les conclusions du Dialogue doivent être soumises à un référendum, et non entérinées à travers une majorité mécanique à l’Assemblée nationale :

« Si les autorités sont courageuses et sincères, qu’elles soumettent les résultats au peuple sénégalais par référendum. Ce serait une démarche démocratique. Passer en force au Parlement reviendrait à dévoyer le processus. »

Le Dialogue national sur le système politique se poursuit jusqu’au 4 juin au Centre international de Conférences Abdou Diouf (CICAD), mais l’APR, de son côté, reste ferme sur sa position de boycott.

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