Le directeur du Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), Mamadou Ndiaye, affirme être la cible de pressions après ses critiques sur la communication institutionnelle de certaines organisations. Dans un message publié sur ses plateformes, il assure ne pas céder aux intimidations et réaffirme son engagement pour une communication professionnelle et dépolitisée.
Selon lui, des proches du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), ainsi qu’un membre de son cabinet, ont cherché à lui apporter la réplique, parfois avec un ton discourtois. « Un monsieur manifestement inculte m’a appelé un jour de Korité pour me reprocher de faire le marketing du CESTI et de critiquer mon ministère de tutelle publiquement, alors que lui-même et le ministre sont des spécialistes de la communication », déclare-t-il.
Mamadou Ndiaye rappelle qu’en tant que professeur assimilé en Sciences de l’information et de la communication, son analyse repose sur des faits concrets et des solutions constructives. « Je mets le doigt sur une pratique peu orthodoxe qui ressemble plus à de la propagande politique qu’à de la communication institutionnelle », explique-t-il.
Il précise avoir proposé dix exemples de visuels comme corpus et souligné la nécessité de la formation en communication, notamment au CESTI. Pour lui, la polémique n’a pas lieu d’être. « Où est le problème ? Vos menaces ne m’ébranlent pas. C’est peine perdue. »
En pleine polémique sur l’usage de la communication institutionnelle à des fins personnelles ou politiques, cette sortie de Mamadou Ndiaye relance le débat sur les bonnes pratiques dans le domaine.
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