Biens de Jammeh vendus hors cadre légal : vers une enquête parlementaire en Gambie

Une enquête parlementaire a été proposée en Gambie pour faire toute la lumière sur la vente controversée des biens de l’ancien président Yaya Jammeh. L’affaire, qui suscite de vives réactions au sein de l’opinion publique, est marquée par des accusations de ventes hors des circuits légaux. Mamadou Sabally, ancien ministre sous Jammeh et ex-membre de la commission chargée de la gestion desdits biens, rompt le silence. Dans un entretien accordé à IGFM, il donne sa vérité.

En Gambie, la polémique enfle autour de la vente des biens saisis de l’ancien président Yaya Jammeh. Des députés à l’Assemblée nationale ont proposé l’ouverture d’une enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur les conditions dans lesquelles ces biens ont été cédés. Le président actuel, Adama Barrow, a exprimé son souhait de clarifier cette affaire qui secoue le pays.

Tout est parti d’une manifestation initiée par des activistes et des journalistes qui ont dénoncé une vente hors des circuits réglementaires. La pression populaire ne faiblit pas, et des voix s’élèvent pour réclamer des explications.

Mamadou Sabally, ancien ministre des Affaires présidentielles sous Yaya Jammeh et actuel député soutenant le régime Barrow, est sorti de son silence. Dans un entretien exclusif accordé à IGFM, il livre sa vérité. Ancien membre de la commission chargée de statuer sur les biens confisqués à l’ex-président, Sabally affirme avoir quitté l’organe en raison d’une gestion opaque du processus.

Selon lui, une partie importante des biens a déjà été vendue dans des conditions douteuses, impliquant certains anciens dignitaires du régime Jammeh. « Les Gambiens méritent la vérité », a-t-il lancé, appelant à la mise en place d’un mécanisme transparent pour rendre compte à la population.

L’affaire continue de susciter une vive émotion, et l’appel à une enquête parlementaire prend de l’ampleur.

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