Au dernier jour de la COP 24 en Pologne, la pression s’accroît sur les négociateurs

Un projet de décision vient d’être publié, mais les divisions restent fortes sur l’application de l’accord de Paris, la hausse des efforts des Etats et les financements.

 Ce, jeudi 13 décembre, à la veille de la fin officielle de la conférence mondiale sur le climat (COP24), l’effervescence est palpable au sein du « Spodek ». Dans ce site en forme de soucoupe volante, construit sur une ancienne mine de Katowice, au cœur de la région charbonnière de la Pologne, un projet de décision vient d’être publié par la présidence polonaise des débats. Les ONG s’activent pour tenter d’en décrypter la teneur, les pays multiplient les consultations ministérielles et tous se prêtent au jeu classique des observateurs de longue date des COP : parier sur le retard que prendront les négociations.

L’enjeu est important : cette grand-messe, la plus importante depuis la COP21, doit à la fois mettre en musique l’accord de Paris conclu en 2015 et renforcer les financements pour favoriser la transition vers un monde neutre en carbone. Surtout, les Etats doivent s’engager à augmenter leurs efforts pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre alors que la planète se dirige vers un réchauffement de 3,2 °C d’ici à la fin du siècle.

Mais face à l’ampleur de la tâche, dépassés par des enjeux à la fois complexes et très techniques, les négociateurs des 196 Etats présents à la COP ont pris du retard. Beaucoup de retard tant les divisions restent fortes.

Mardi, le président des débats, le secrétaire d’Etat polonais à l’environnement, Michal Kurtyka, a repris les rennes pour retravailler lui-même le texte. Il a également nommé des « paires de ministres », issus d’un pays développé et d’un pays en développement, afin d’accélérer le processus et enlever ces fameux « crochets » – les différentes options à trancher – qui ponctuent les projets de décision.

Source : lemonde.fr

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