Suite à l’assassinat brutal de l’infirmier-chef du poste de santé d’Arafat, Dr El Hadji Malick Niang, médecin-chef du district sanitaire de Koungheul, dénonce un acte barbare et appelle à un renforcement de la sécurité des personnels de santé, particulièrement vulnérables en zones rurales.
Dans une déclaration faite après l’attaque tragique, le Dr El Hadji Malick Niang est revenu sur les circonstances du meurtre de Mamadou Samba Diallo, infirmier-chef de poste à Arafat.
« Ce 21 mai 2025, vers 4 heures du matin, j’ai été informé d’une attaque à main armée au poste de santé d’Arafat, dans le district sanitaire de Koungheul. Il s’agit de Mamadou Samba Diallo, ICP, qui a été blessé par des coups de machette à la tête et sur tout le corps. Son corps sans vie a été acheminé à la morgue du centre de santé de Koungheul », a déclaré le médecin-chef, visiblement ému.
Dr Niang a salué la mémoire d’un professionnel exemplaire :
« C’était un infirmier modèle, un travailleur d’une dimension exceptionnelle, toujours disponible pour sa communauté. »
Dans son message, il a également exprimé une vive inquiétude concernant la sécurité des agents de santé, notamment en cette période précédant la Tabaski, souvent marquée par une hausse de l’insécurité en zone rurale.
« Nous demandons plus de sécurité dans nos structures de santé. Nos agents. Ce crime ne doit pas rester impuni. Nous réclamons la traque, l’arrestation et une sanction exemplaire contre les auteurs de cet acte odieux », a-t-il insisté.
Cet appel rejoint l’indignation générale suscitée par ce drame dans la commune de Missirah Wadène et relance le débat sur la protection des agents de santé en milieu rural.
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