Le boycott d’un organe de presse par un parti au pouvoir soulève des interrogations sur la liberté d’expression et le rôle des médias dans une démocratie. C’est en tout cas l’avis d’Alioune Tine, fondateur du think tank Afrikajom Center, qui s’est exprimé sur le sujet à travers un post sur son compte X visité par Senego.
Selon lui, un boycott gouvernemental d’un média ne fait que lui offrir une publicité involontaire et le renforcer en tant que contre-pouvoir. Il estime que, si la critique d’un programme télévisé est légitime, l’appel au boycott franchit un seuil critique qui reste généralement l’apanage des oppositions, activistes et dissidents.
« Il est inédit qu’un parti au pouvoir ait recours au boycott », souligne-t-il dans son post exploité par Senego, remettant en cause la pertinence de cette approche.
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