Abdou Nguer et Assane Diouf croupissent en prison depuis plusieurs semaines. Le journaliste et directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, s’insurge contre le traitement judiciaire de leurs dossiers. Selon lui, il s’agit d’affaires relevant du flagrant délit.
Alors qu’Abdou Nguer et Assane Diouf sont en détention depuis plusieurs semaines, le directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, a pris position sur leurs dossiers, n’hésitant pas à « mettre les pieds dans le plat ». Sur le site Dakarmatin relayé par rfm, il estime que ces affaires n’auraient jamais dû être confiées à un juge d’instruction.
« À mon avis, ces dossiers relèvent du flagrant délit et devraient être jugés comme tels. Il ne faut pas répéter les erreurs du passé en recourant systématiquement à l’instruction », a-t-il déclaré.
Selon lui, « on ne peut pas placer quelqu’un sous instruction pour des faits qui relèvent manifestement du délit. Ce sont des propos tenus publiquement, souvent dans des vidéos, qui sont reprochés aux mis en cause. Ils auraient dû être directement présentés devant un juge. Ensuite, il revient à ce dernier de décider de la suite à donner. »
Pape Alé Niang déplore ainsi une pratique qu’il attribue à l’ancien régime : « Sous Macky Sall, on avait tendance à d’abord arrêter les gens, les présenter brièvement au juge, puis à les envoyer en instruction, parfois sans justification solide. Ce n’est pas la voie à suivre. »
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