ACCÈS DE TOUS A DES SERVICES D’EAU POTABLE, ASSAINISSEMENT AMÉLIORÉS…La Société civile impliquée avec le projet Diss’Eau

Dotée d’un plan d’action, la plateforme des organisations de la société civile de l’eau et de l’Assainissement au Sénégal (Posceas) avait exprimé un besoin d’appui pour la structuration et le renforcement de ses capacités sur les enjeux clés du secteur, et notamment les techniques de plaidoyer afin de lui permettre d’être une force de proposition constructive et efficace. C’est maintenant effectif, en effet en collaboration avec l’Ong Gret et d’autres partenaires comme  l’Union Européenne le projet   Diss’Eau est en court de construction  en vue  de répondre à ce besoin d’appui. D’un montant de 409 millions de Frs Cfa, le projet Diss’Eau s’inscrit dans les Objectifs de Développement durable plus particulièrement dans l’Odd6 visant à appuyer et renforcer la participation de la population locale à l’amélioration de la gestion de l’eau et de l’assainissement.  L’annonce a été faite hier au cours du lancement dudit projet qui permettra d’impliquer les acteurs publics et privés à la définition, l’expérimentation au suivi et à la diffusion des innovations du projet. Lequel entend apporter une contribution efficiente à la gouvernance du secteur de l’eau et de l’assainissement. Le projet Diss’Eau permettra ainsi d’apporter un appui à la structuration de sa gouvernance et à son organisation au niveau régional. Des formations sur les enjeux clés du secteur, selon la coordonnatrice du Posceas Mme Tacko Diallo Gaye, climat, genre, réforme et les méthodes de plaidoyer seront organisées. Non sans ajouter que, «l’Université Gaston Berger de Saint Louis conduira un chantier de recherche action et portera un regard critique sur l’intervention». Elle s’intéressera en particulier à l’appropriation des innovations développées par les acteurs mais aussi à la question de la représentativité de la société civile appuyée dans le cadre du projet. Selon Mme Gaye, «Il s’agit d’une faiblesse souvent mise en avant qu’il conviendra d’anticiper. Au Sénégal, bien que la société civile soit connue pour son dynamisme, il est constaté un déficit de mobilisation sur les questions d’eau et d’assainissement. Pourtant les enjeux sont nombreux par rapport aux réformes sectorielles en cours ou de l’amélioration attendue de l’accès et de la qualité de service au niveau local. Cela avait du reste poussé à la création de la plateforme.  Sur un tout autre registre, le Directeur autonome des Inondations s’est prononcé sur les dispositions prises pour prévenir contre les inondations. «L’Onas est en train de mener des actions pré hivernale. C’est le curage du réseau. Nous asseyons d’anticiper avec l’appui de la Direction générale de l’Assainissement et du ministre de l’Eau et de l’Assainissement pour anticiper sur d’éventuels inondations qui pourraient survenir», dira Mouhamed Guèye, Pour lui, «Ça passe d’abord par le curage des eaux du réseau d’égouts et le désensablement. Là nous comptons beaucoup sur les collectivités locales pour essayer de désensabler les routes, éviter que les canaux qui sont destinés à l’évacuation des eaux pluviales et des eaux usées ne soient pas ensablés». Cet ensablement, selon lui, «peut créer des problèmes d’évacuation des eaux pendant l’hivernage. Nous sommes en train de faire ce travail préventif qui permet d’anticiper sur les éventuels problèmes qui pourraient survenir pendant l’hivernage». 

Kadja TRAORE

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