22e édition du Festival « Image et vie »: RAMATA TOULAYE ET THIERNO SEYDOU NOUROU SY SACRÉS

a 22e édition du Festival de cinéma « Image et vie » a baissé ses rideaux il y a quelques jour. Et au tableau final, Ramata Toulaye Sy et Thierno Seydou Nourou Sy ont été sacrés respectivement pour leur film « Astel » et « Musique sama werouway ».

 

 

La 22e édition du Festival « Image et vie » a été clôturée, dimanche dernier, dans une ambiance festive et populaire au cinéma de plein air à la Résidence de la Wallonie-Bruxelles. Pour le lever de rideau avant les récompenses, c’est le documentaire de Sara Nacer, « La Rockeuse du désert » qui a été projeté. Ce film dresse le portrait de Hasna el Bacharia, l’emblématique doyenne des femmes Gnawa en Algérie. Après cette en mise, place aux choses sérieuses. Pour départager les candidats en lice, la tâche était compliquée pour les membres du jury car les films en compétition étaient de haute facture. Cette année, le festival a présenté une sélection de 27 films en provenance de 10 pays dont 24 en compétition officielle. Après avoir faire durer le suspense, les jurés ont porté leur choix sur Ramata Toulaye Sy pour son film « Astel » et Thierno Seydou Nourou Sy pour son documentaire « Musique sama werouway ».

S’agissant du « Prix des films des écoles », il a été a été remporté par Yakhara de Oumou Kalsoum Diop. L’édition de cette année était placée sous le thème : « Conscience et engagement ». Selon la directrice du festival, Rama Toulaye Bodian, l’innovation de cette année est la création d’un jury des jeunes étudiants pour apprécier les films des écoles de cinéma et audiovisuelles qui sont en compétition. Elle précise que ce Festival « Image et vie » continue à donner vie, à s’imposer et à tracer sa voie en montrant un cinéma proche des populations et surtout qui donne les bases et outils à la relève.

Le Pr Maguèye Kassé qui a reçu le « Prix spécial Image et vie » tire un bilan positif. Le film « La Rockeuse du désert » de Sara Nacer, n’a pas laissé non plus de marbre le critique de cinéma M. Kassé. Le documentaire de 75 minutes aborde des sujets comme le patriarcat, la résilience ou encore le féminisme et met l’accent sur la difficulté d’être une artiste dans des sociétés rétrogrades et conservatrices. Un film intéressant et humain maniant avec virtuosité aussi bien le gumbri que la guitare électrique. « Un film qui ramène à des réalités qu’on semble oublier souvent, notamment la femme doit se battre pour s’affirmer dans nos sociétés. Elle a la capacité d’émouvoir par la beauté et le talent », témoigne Pr Kassé.

 

 

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