un responsable de l’Ifri indexe Kemi Seba et Nathalie Yamb La présence militaire française au Sahel est très contestée. Après le départ de Barkhane du Mali, c’est au tour des soldats de la Force Sabre de quitter le Burkina Faso. Au Niger aussi, les syndicats s’opposent à la présence militaire de l’hexagone dans leur pays. Dans une interview accordée à France Info, Alain Antil, chercheur et directeur du centre Afrique subsaharienne de l’Institut français des relations internationales (Ifri), explique le rôle joué par la Russie dans cette contestation de la présence militaire française au Sahel. « Des militants ont été rémunérés pour diffuser de fausses informations » Selon M Antil, la Russie a financé des militants pour diffuser de fausses informations sur la France afin d’abîmer son image dans ces pays. « La Russie a contribué au combat sur les réseaux sociaux contre la présence française…Des militants ont été rémunérés pour diffuser de fausses informations, ou reprendre des éléments de médias russes francophones et les diffuser. Cet activisme des réseaux sociaux a contribué à accélérer la dégradation de l’image de la France » a déclaré le chercheur. Il évoque aussi le rôle joué par Kemi Seba et Nathalie Yamb. « Kemi Seba a déclaré qu’il avait rencontré le PDG de la société mère de Wagner » Selon lui, ces militants influenceurs ne cachent pas leur proximité avec la Russie. Nathalie Yamb a par exemple appelé « des dirigeants ouest-africains à se rapprocher de Moscou « . Kemi Seba a déclaré qu’il avait rencontré le PDG de la société mère de Wagner, Evguéni Prigojine, et reçu un « appui logistique » de ce groupe… », affirme M Antil. Inutile de rappeler que la France et les pays occidentaux accusent le groupe Wagner de commettre des exactions dans les pays comme la Centrafrique et le Mali. A Bamako, on dément tout lien avec le groupe paramilitaire russe.

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