MARGINALISATION DES ACTEURS DE LA PRESSE ARABOPHONE: Khadim Bousso tire la sonnette d’alarme.

Oubliés dans les projets d’insertions socioprofessionnelles, les patrons de site arabe revendiquent leurs droits

L’Etat n’accorde aucune importance aux organes de presse sénégalaise traitant et diffusant les informations en langue arabe. C’est au moins l’avis de Khadim Bousso représentant des patrons de site  d’information en langue arabe, qui s’exprime en ce début  du mois sacré de Ramadan. Pour lui, les arabophones ne méritent pas un tel traitement de la part des autorités politiques. « Nous sommes  alors des citoyens á part entière et non des sénégalais entièrement à part » peste-il. S’agissant de leurs insertions socioprofessionnelles les arabophones veulent un quota dans la fonction publique, ainsi que leurs recrutements au sein des ambassades et consulats du Sénégal dans les pays arabes. Ainsi, le représentant des patrons de site en langue dénonce avec la plus grande énergie leurs non accès aux programmés de financement mis sur pied par l’Etat au détriment des francophones alors que ces derniers ne sont pas plus sénégalais qu’eux. « Les arabophones devraient bénéficier du même traitement que leurs concitoyens francophones ». Selon toujours Khadim Bousso les entreprises dites arabophones vivent des jours sombres et incertains. Beaucoup seront obligés de fermer très prochainement. « De nombreuses personnes pensent qu’ils reçoivent de l’aide venant des ambassades arabes présentes au Sénégal alors qu’il n’en est rien » précise M. Bousso. Avant d’ajouter : « C’est comme penser que les ambassades de France, du Luxembourg, de la Belgique ou du Canada assistent les entreprises nationales de presse francophones parce qu’elles diffusent en français, ce qui n’est pas le cas ». Khadim Bousso avoue d’autre part « Il y ajoute que des pères de famille sont aujourd’hui sans revenus ce qui est une véritable bombe á retardement. Les chefs d’entreprises de presse arabe regroupés au sein de l’association de la presse arabe ». Aussi, lui et ces camarades demande au Président de la République Macky SALL de les impliquer dans le programme de relance mis sur pied par l’Etat en accompagnant leurs structures par des financements. Pour finir Khadim Bousso estime que le Chef de l’Etat doit leur prêter une oreille attentive pour ne pas la situation sociale du pays dégénère comme on l’a connu récemment.

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