FUCK UP NIGTH DE LA FONDATION FRIEDRICH NAUMANN : Des intervenants donnent des solutions au chômage des jeunes

Donner de l’argent aux jeunes pour résoudre le chômage n’est pas une solution. C’est du moins la conviction des intervenants lors de la dernière édition du Fuck UP Nigth de la Fondation Friedrich Naumann qui avait pour cadre l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO).

La dernière édition du Fuck Up Nigth organisé par la Fondation Friedrich Naumann a été un riche moment d’échanges sur les échecs en entrepreneuriat. Toutefois, c’était aussi une occasion pour les intervenants de passer au crible la politique de l’emploi, un sujet qui était au-devant de l’actualité suite aux manifestations du mois de mars qui ont aussi un soubassement avec le sous-emploi.  Lors de ce Fuck Up Nigth qui a eu pour cadre l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO), des intervenants ont rejeté en bloc, l’option de donner de l’argent aux jeunes pour les tirer du chômage. « Donner de l’argent aux jeunes pour lutter contre le chômage n’est pas une bonne solution. Il faut les former mais surtout les accompagner dans l’entreprenariat », a tranché le Dr Jean Marie SENE de l’UCAO. Pour lui, l’Etat gagnerait à encourager l’entrepreneuriat qui est actuellement la voie de réduction du sous-emploi. D’autant plus qu’aucun gouvernement n’est en mesure de résorber tous les diplômés qui sortent chaque année de ses universités ou d’autres établissements de formation ou d’enseignement supérieur. Le Directeur de l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Friedrich Naumann, Jo Holden a abondé dans le même sens. Pour ce dernier, l’expérience a montré que ce sont les petites et moyennes entreprises et l’entrepreneuriat qui ont accéléré le développement de plusieurs pays au cours de ces dernières décennies. « Actuellement, les pays qui émargent, ce sont les pays qui ont plus de Petites et moyennes entreprises. Si nous voulons résoudre le problème du sous-emploi, il est impérieux d’encourager l’entreprenariat », a préconisé Jo Holden qui a assuré que le partenariat avec l’UCAO va se poursuivre afin de permettre aux jeunes entrepreneurs d’apprendre des échecs d’anciens entrepreneurs. En tout cas, la Fondation Friedrich Naumann est plus que jamais déterminée à accompagner  cette effervescence, cette créativité, cette floraison des innovations. C’est pour cela que la Fondation Friedrich Naumann s’est fait le point d’honneur d’investir dans l’encadrement des jeunes startups et des jeunes entrepreneurs. Beaucoup ont bénéficié de sessions de mise à niveau. D’autres c’est grâce aux Fuck up Nigth et au Fallings Walls qui ont été propulsés. Selon toujours une note remise à la presse, beaucoup de lauréats ont rendu hommage à la Fondation qui les a beaucoup aidés dans cette aventure. Aujourd’hui beaucoup d’entre eux s’en tirent bien. Ils ont fondé des entreprises qui proposent, ils emploient des jeunes.  

Faudrait-il le souligner, la Fondation a créé un espace d’échange d’expérience qui ne cesse de gagner en audience au fil des éditions. C’est la preuve par mille qu’il y a un besoin de soutenir, de promouvoir, un secteur porteur de tous les espoirs. Encourager l’entrepreneuriat, c’est une belle manière de contribuer au bien-être des populations, à la création de la richesse, à l’épanouissement. Ce sont autant de raisons qui justifient tout l’engagement de notre fondation dans ce domaine.

Kadja TRAORE

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