FLEUVE SÉNÉGAL EN PHOTOS : Des images qui décrivent les défis et les opportunités

Des photographies  ont été prises dans différents endroits du fleuve Sénégal par plusieurs candidats qui ont postulé au concours de photographie organisé par l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs).

Ces photos reflètent le meilleur et le pire de la situation environnante du fleuve Sénégal. Pollution, lieu de rencontre, passage vers une autre destination, espoir avec valorisation des produits halieutiques. Le fleuve Sénégal constitue une ressource vitale pour des millions d’individus. Seulement cette posture bien que confortable pour ces riverains, ne l’épargne pas de l’inconscience de l’homme qui l’agresse de jour en jour au point de le conduire au péril. Aussi, pour changer, la donne, l’Omvs a invité les photographes professionnels et amateurs des quatre pays membres (Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal) à s’exprimer sur le thème : «le Sénégal, fleuve de vies ». Ce, en vue de sensibiliser et de rendre hommage à la dimension tout à la fois politique, économique, sociale, culturelle du fleuve. Prés de 155 photographes ont répondu à cet appel en proposant 277 photos. Trois parmi eux ont remporté les prix de l’Omvs. La première place est revenue à Pape Adama Douno Sambou, son œuvre met en scène la brèche installée  en 2003, non loin des l’embouchure du fleuve Sénégal, la photographie démontre l’opportunité qui s’est offerte aux femmes de la localité qui consacre désormais leur activité à l’exploitation des huitres. Arrivé à la deuxième place du classement, Mouhamadou Moustapha Diagne, qui dénonce à travers sa photographie la pollution qui sévit sur les abords du fleuve bango. Des déchets constituent le décor du fleuve. Le photographe alerte sur les risques de pollution de cette source d’eau qui alimente la ville de Saint louis. Le troisième lauréat, Amadou Fainke,   a immortalisé  l’image du débordement de la falémé à travers son influent appelé Jaala. Cette image illustre la souffrance des riverains de cette zone durant la période hivernale. En effet, durant la saison des pluies, le pont  qui sépare le village de Nayé à celui de Sénoudébou (dans le Fouta) est envahi par les eaux et les populations sont obligées de prendre des pirogues pour rallier les deux bouts de pistes. Satisfait, des œuvres présentés par les candidats du concours (gagnants et recalés), le Haut Commissaire de l’Omvs, Ahmed Diane Semega a déclaré que « c’est avec l’art et les festivals qu’on peut valoriser  le fleuve Sénégal». Le Haut Commissaire a d’ailleurs profité de la cérémonie de remise de chèques aux lauréats, pour conscientiser les récipiendaires et la population a cessé d’agresser le fleuve et de participer à sa revalorisation.

Abenatv

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