ENVIRONNEMENT : Abdou Karim Sall «Les populations sont en droit de réclamer un air pur mais ont aussi un devoir d’agir pour améliorer leur cadre de vie»

Pour le ministre de l’Environnement et du Développement Durable Abdou Karim Sall, la prise en charge de la problématique de la pollution atmosphérique appelle à la responsabilité de tout un chacun. Les populations sont en droit de réclamer un air pur mais ont aussi un devoir d’agir pour améliorer leur cadre de vie.

Nous devonschanger nos modes de vieen favorisant le co-voiturage, la marche, le vélo etc. pour préserver notre santé et celle de nos proches.

Nous devons bannir l’utilisation des combustibles fossiles dans nos foyers, proscrire le brûlage des déchets, et en particulier des plastiques, à l’air libre, mais aussi sensibiliser nos enfants sur leséco-gestesde la vie de tous les jours bien que parfois ce sont eux qui nous éduquent ! Tels sont les recommandations tenues par le ministre de l’Environnement, ce mardi à l’occasion de la journée mondiale de l’Environnement qui s’est déroulé dans la ville de Guédiawaye. Abdou Karim Sall informe par ailleurs que c’est «l’urbanisation galopante et l’industrialisation des pays participent à la dégradation de la qualité de l’air particulièrement au niveau des grandes villes. Les émissions, provenant des moyens de transport utilisant l’énergie fossile, diffusent des particules et des gaz tels que les oxydes d’azote et de soufre nocifs pour la santé et l’environnement ».  D’après lui, il est avéré aujourd’hui que la pollution de l’air constitue le premier risque environnemental pour la santé humaine. Au Sénégal, le dispositif de surveillance continue de la qualité de l’air mis en place en plus d’être unique en Afrique de l’Ouest, constitue un premier pas pour la réduction de la pollution de l’air.

«Le Sénégal est aujourd’hui un des rares pays en Afrique, à côté de l’Afrique du Sud et du Maroc, à renseigner la base de données de l’OMS sur les concentrations de particules fines » estime le ministre. Avant d’ajouter «Nous devons valoriser cet outil et être en mesure, à partir de ce réseau de données quotidiennes, d’élaborer une stratégie d’amélioration de la qualité de l’air pour la ville de Dakar dans un premier temps, mais à étendre peu à peu sur l’ensemble du territoire national ». D’autre part, le ministre de l’Environnement a tenu à féliciter et à remercier le ministère en charge des transports, à travers le Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD), dont la mise en œuvre du Programme d’Amélioration de la Mobilité Urbaine (PAMU) avait permis de créer, en 2009, le Centre de Gestion de la Qualité de l’Air (CGQA) avec un premier réseau de 5 stations fixes de mesure de la qualité de l’air réparties à travers la ville de Dakar.

Abenatv

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