CHANGEMENT CLIMATIQUE : L’Afrique subsaharienne largement touchée

Montée de la mer, modification des saisons… de son côté, l’Afrique subsaharienne est également largement touchée par le changement climatique. Les maires de plusieurs villes ont décidé d’agir en rejoignant le réseau de la Convention des maires d’Afrique Subsaharienne. Ce réseau a été lancé en 2015, à la COP21, par l’Union européenne. Ce son 150 villes de 34 pays qui ont déjà signé la Convention des maires d’Afrique Subsaharienne, souligne l’une de nos envoyée spéciale à KatowiceAgnès Rougier. Exemple au Togo.Au Togo, Bruno Loglo, le maire de Tsévié, une ville de 30 000 habitants, située à 30 km de Lomé, est le premier à avoir signé la convention : « Le projet que nous pilotons maintenant, c’est le Programme de promotion de l’énergie pour le développement qui a débuté en 2017 et qui finira dans un premier temps en 2019. Aujourd’hui, nous avons installé des lampadaires dans des quartiers de la ville, des kits solaires dans les ménages à maigres revenus. Nous mettons à la disposition de la population 8 200 foyers améliorés. »

Des foyers améliorés qui ont pour objectif de réduire la consommation de bois et la pollution due à la combustion. Mais ce programme demande de l’argent. Qui paye ? « Le grand problème à notre niveau, souligne Bruno Loglo, c’est le financement. Le Programme de promotion de l’énergie pour le développement a une enveloppe qui tourne autour de 625 millions de francs CFA. L’Union européenne a une contribution de 80% dans cette enveloppe. Et la mairie de Tsévié participe à hauteur de 20%. Aussi, les 20% nous créent des problèmes. La doléance que nous introduisons, c’est que les fonds verts soient rendus flexibles pour les collectivités locales. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous post COP 24 en Pologne: c’est la dernière ligne droite et le temps est compté
Next post CHEIKH ABOUBACR FOFANA : PRESIDENT DU CONSEIL SUPERIEUR DES IMAMS DE LA COTE D’IVOIRE : « On doit aller vers un cadre de concertation des Oulémas africains pour défendre l’Islam »