LE RAPPORT HRW SENEGAL :SUCSITE DE VIVES REACTIONS

Il y a toujours de vives réactions au Sénégal après la publication d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch. Diffusé ce jeudi, le texte révèle des cas de violences et de harcèlement sexuel par des enseignants dans certains collèges. Le ministre de l’Education a estimé, ce vendredi 19 octobre, que le rapport n’était fondé sur aucune base scientifique. Dans la communauté enseignante, le texte ne laisse personne indifférent
Abdoulaye Ndoye est le secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du moyen-secondaire (Cusems), un des principaux syndicats d’enseignants du secondaire. Pour lui, le harcèlement sexuel au collège n’existe pas : « Quand vous touchez à un enseignant, vous touchez tout le monde. Ce rapport est orienté parce que d’abord il y a une volonté de stigmatiser les enseignants. C’est juste quelques avis, quelques entretiens qu’on a eus avec. On ne peut même pas identifier les individus. Pourquoi aujourd’hui vouloir généraliser ? Jeter l’anathème sur les enseignants, je crois que ça également, nous, on ne peut pas l’accepter ».
Il envisage de porter plainte au nom du syndicat contre l’ONG. De son côté, Aissatou Kassé est inspectrice de l’Education nationale. Elle n’a jamais été confrontée à des victimes de harcèlement ou de violences sexuelles : « Si cela existe, c’est regrettable. C’est très regrettable. Je pense qu’il y a lieu aujourd’hui de créer et d’intégrer des modules sur la santé sexuelle reproductive à l’école. Il faudrait penser à des assistants sociaux pour que les élèves puissent se confier à ces derniers et régler les problèmes puisque rares sont les cas qui sont déclarés. Il y a bel et bien ces choses-là depuis notre tendre enfance ».
La loi du silence régne dans les écoles et les familles, c’était un des constats du rapport de l’Ong

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