JAPON : DES ZONES D’OMBRES DANS LA MYSTERIEURE DISPARUTION D’UNE FRANCAISE

En Indonésie, les recherches continuent toujours dans l’espoir de retrouver d’éventuels survivants au séisme qui a frappé dimanche l’île de Lombok, à l’est de Bali. Le dernier bilan fait état d’au moins 105 morts et de centaines de blessés. Plus de 2000 touristes ont déjà été évacués. Notre correspondant en Indonésie a passé la matinée à l’aéroport et a rencontré des dizaines de touristes évacués des îles Gili. Des touristes majoritairement traumatisés.
Quand on pénètre dans l’aéroport de Lombok, le spectacle qui saute aux yeux, c’est d’abord des dizaines de touristes, assis ou allongés sur le sol un peu partout.
Et parmi tous ces touristes qui attendent encore un vol pour pouvoir quitter l’île de Lombok, ils sont nombreux à présenter des signes évidents de traumatisme. Pour ne rien arranger, ils n’ont pratiquement pas dormi depuis deux nuits. Concrètement, ils ressassent et revivent en boucle les histoires de murs qui s’effondrent. A l’image de cette mère de famille qui préférait rester à l’intérieur de l’aéroport avec sa fille plutôt que de louer un hôtel à l’extérieur, parce que pendant le séisme, le bâtiment qu’elle louait leur est tombé dessus.
Idem pour Charlotte, 28 ans, qui racontait avec un débit extrêmement rapide sa nuit sur la plage, à subir les répliques du séisme en observant si les structures alentours n’allaient pas s’effondrer. Autre exemple, un Finlandais, qui avait une trentaine d’années, était à deux doigts de fondre en larmes lorsqu’il évoquait les longues heures d’attente d’un bateau sur la plage, sans eau, alors que le propriétaire de son hôtel avait déjà quitté l’île depuis longtemps.
Enfin dernier point, le sentiment, qui participe de ce traumatisme, de se faire dépouiller par les populations locales du nord de l’île a été présent puisque les populations demandaient des sommes astronomiques pour acheminer les visiteurs jusqu’à l’aéroport. Et cela a fini de choquer des touristes déjà fatigués et diminués

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